Sceau patriarcal

Couleurs
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Description

Sceau patriarcal
Titre
Jean VIII Xiphilin, patriarche de Constantinople

Auteur(s)
Datation
1064 – 1075
Lieu de création
Constantinople (Empire byzantin)
Matériaux
Plomb
Mention obligatoire
MAH Musée d'art et d'histoire, Ville de Genève. Don de la Fondation Migore, legs Janet Zakos, 2004
Numéro d'inventaire
CdN 2004-0428

Description
Avers : dans un cercle de grènetis, Vierge assise, de face, sur un thôkos (trône sans dossier), aux piètements faits de perles et garni d’un coussin cylindrique terminé par un gros bouton. La Théotokos tient l’Enfant, bénissant, assis devant elle, main droite posée sur l’épaule du Christ, l’autre soutenant le corps. De part et d’autre de l’effigie, les sigles pour Μ(ήτ)ηρ Θ(εο)ῦ, Mère de Dieu. À la circonférence, inscription invocative, précédée d’une croisette, Θ(εοτό)κ[ε] βοήθει τῷ σῷ δούλῳ. Revers : suite de la légende sur six lignes, précédée d’une croisette: + Ἰω(άννῃ) ἀρχ(ι)επισκόπῳ Κων(σταντινου)πό(λεως) Νέας Ῥώμης καὶ οἰκουμενικῷ π(ατ)ριάρχῃ. +Mère de Dieu, apporte ton secours à Jean, évêque de Constantinople, Nouvelle Rome, et patriarche oecuménique Né à Trébizonde vers 1010, Jean Xiphilin était issu d’une famille modeste, qui a fourni d’autres intellectuels, fonctionnaires civils et militaires ou ecclésiastiques comme lui, dont un second patriarche, Georges II (1191-1198). Comme son ami Constantin Leichoudès, Jean Xiphilin servit à la cour de Constantin IX. Éminent juriste, l’empereur créa pour lui, en 1047, l’École de droit établie à Saint-Georges des Manganes, de même que la fonction de nomophylax, littéralement gardien des lois. Par son enseignement, Xiphilin était chargé d’assurer la formation juridique des hauts fonctionnaires. Sa charge de nomophylax, qui le plaçait selon l’ordre de préséance après l’épi tôn kriseôn, était accompagnée d’un siège au Sénat et d’une rémunération annuelle de quatre livres d’or. À la fin du règne de Constantin Monomaque, il tomba en disgrâce tout comme ses anciens collègues, Constantin Leichoudès et Michel Psellos, et se retira dans un monastère du mont Olympe, en Bithynie. Il y séjournait encore lorsque Constantin X Doukas, peut-être sur la suggestion de Psellos, l’appela pour succéder à Constantin Leichoudès sur le trône patriarcal. Bien qu’il ait été garant de la bonne transmission du pouvoir impérial de Constantin X à son fils Michel VII, il accepta de délier l’impératrice Eudocie Makrembolitissa de son serment de ne pas se remarier en facilitant de cette manière l’arrivée au pouvoir de Romain IV Diogène. Jean a composé plusieurs écrits, théologiques et juridiques, ainsi que les Miracles de saint Eugène, patron de Trébizonde, sa ville natale.

PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OEUVRE

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Collection(s)
Byzantine et copte
Numismatique
Période
Moyen Âge
Inscriptions
av. : +Y9K.bOH9YEI –TvSvDOULv
rv. : +6IvAXR|EPISKOPv|6K6vN6P0O0NEAS|RvMHSKAIOI|KwMENIKv|6P6RIARXH|--

Bibliographie

Bibliographie

Campagnolo-Pothitou Maria, Cheynet Jean-Claude, Sceaux de la collection George Zacos au Musée d'art et d'histoire de Genève, Collections byzantines du MAH, Milan: 5 Continents, 2016, p. 278, n° 243 B

Marielle Martiniani-Reber (dir.), Byzance en Suisse, cat. exp. Genève, Musée Rath, 4 décembre 2015 - 13 mars 2016, Milan: 5 Continents Éditions, 2015, p. 487, n° 487

Zacos, G.. John Nesbitt. Byzantine lead seals. Berne, 1984., n° 17

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