Avers : légende métrique sur quatre lignes : + Γραφὰς σφραγίζ(ω) Μιχαὴλ Ἀπελάτου· Revers : légende métrique sur cinq autres lignes : Ἐπιγραφὴ δείκν(υ)σι τὸν γεγραφότα. Je scelle les écrits de Michel Apélatès. L’inscription indique qui est l’auteur.La légende de chaque côté est autonome. En plus, celle du revers appartient à la catégorie des sceaux anonymes, où elle trouve son plein sens : l’inscription indique qui est l’auteur, sous-entendu, du document scellé par la bulle. Nous connaissons d’ailleurs quelques plombs sur lesquels court une formule identique ou similaire. Ces observations nous conduisent à suggérer que Michel Apélatès ou l’un de ses descendants a utilisé un boullôtèrion composé de deux coins distincts. Celui du revers a un aspect plus usé, alors que, d’après l’épigraphie, il serait plus tardif (fin du XIe-début du XIIe siècle) que celui de l’avers (1050-1060). Le nom unique Apélatès se rencontre sur des sceaux à partir du VIIIe siècle. Si nous considérons que le nom de famille, rare dans les sources, est apparu au XIe siècle, il a connu une longue vie. Notre sigillant n’est attesté que par cette bulle privée, à la légende minimale. Mais, il est, selon toute vraisemblance, le grand père de l'homonyme de la bulle CdN 2004-219.