Avers : dans un cercle de grènetis, Vierge debout sur un souppédion, légèrement tournée de trois quarts, tête inclinée, vers l’Enfant qu’elle porte sur le bras droit (dexiokratoussa). Son nimbe touche celui crucigère du Christ, qui lève la tête vers sa Mère. À mi-hauteur, de part et d’autre de l’effigie, les sigles : Μ(ήτ)ηρ Θ(εο)ῦ. Revers : légende métrique sur quatre lignes, surmontée d’une croisette : + Ἀριστηνόν, Πάναγνε, σὸν θήτην σκέποι[ς]. La toute Pure, veuille protéger ton thytès, AristènosSans mention de diocèse ou de province, il n’est pas aisé de savoir quel sens, métropolite ou prêtre , revêt ici le terme θύτης, gravé θήτης. On est tenté de rapprocher ce prélat à Michel Aristènos, connu d'un autre sceau en tant que θύτης, mais on ne sait rien d'autre sur lui. Le plus célèbre parmi les Aristènoi, nombreux et très actifs sous le règne de Jean II et Manuel Ier Comnène, est indéniablement le canoniste Alexis, qui, au 12e siècle a cumulé plusieurs fonctions laïques et ecclésiastiques.