Avers : L'archange Michel revêtu du lôros en pied, de face. Il tienten main droite un long labarum posé au sol et en main gauche un globe surmonté d’une croisette faite de trois perles. De part et d’autre des ailes éployées des sigles : Ἀρχ(άγγελος) Μιχ(αήλ). Revers : légende métrique sur six lignes: ῎Αρχων Μιχαὴλ ταγμάτων οὐρανίων, φρούρ(ε)ι Μιχαὴλ σεβαστὸν Ἀτουέμην. Michel, chef des armées célestes, garde le sébaste Michel Atouémès. Le nom de Michel Atouémès est attesté sur deux manuscrits datés respectivement de 1310 et de 1349, mais la date de 1349 infirme tout rapprochement avec notre signataire, même si la légende de notre sceau suggère le goût du sigillant pour les belles-lettres. La découverte d’un sceau parallèle à Jambol, sur l’emplacement d’une forteresse, a conduit son éditeur à voir en Michel un officier, ce qui est possible mais non certain. Répertorié aussi sous la variante Atoumès, le patronyme Atouémès est dérivé du prénom arménien Atom ou Atovm et apparaît dans les sources byzantines dès le XIe siècle. Apparentés aux Anges et aux Monomaques, c’est à l’époque des Paléologues que les Atouémai occupent une plus large place dans les sources et la société.