La figure est celle d'un jeune homme légèrement vêtu d'une chlamyde et portant un couvre-chef et des sandales ailées. Il tient le caducée de sa main droite: il s'agit du dieu Hermès-Mercure. Assis sur un rocher, il regarde vers le haut. Un petit coq se tient au bas du rocher à gauche, et regarde dans la même direction que le dieu. Une applique en métal décore le socle en marbre. Il se compose d'un ensemble d'attributs du dieu Hermès-Mercure: une branche de lierre, la lyre composée de la carapace de tortue et des cornes de vache qu'Hermès a inventées, un serpent, une canne en bois, un herme avec le buste du dieu Hermès, une torche (car il amène l'âme des défunts au royaume d'Hadès), un rouleau de parchemin, un arc (sans corde), un [miroir] ovale. La lunette en bronze du cadran de la pendule (signé L. RAVRIO BRONZIER / A PARIS) a la forme d'un ouroboros. Antoine André Ravrio ( 1759 - 1814), reçu maître fondeur en 1777, s'installe à son compte en 1790 et devient l'un des plus célèbres fournisseurs officiels de l'Empereur Napoléon. En 1814, son fils adoptif Louis-Stanislas Lenoir-Ravrio (1783- 1846), lui succède à la tête de l'entreprise familiale de bronzes, où il poursuivit l’œuvre de son père, en signant sous la simple initiale de « L. Ravrio ». Lors de l'Exposition des produits de l'industrie française de 1819, la maison est saluée comme une " manufacture d'un excellent goût ".