Peter Garon Montre de poche secteur à quantième, avec lever du soleil et de la lune Londres vers 1710 Boîte en argent, cadran en argent gravé, quantième en laiton gravé et doré, plaque mobile en acier bleui, avec damasquinage d'or (soleil) et d'argent gravé et ciselé (lune et étoiles) Mouvement cage en laiton doré et acier, échappement à roue de rencontre et fusée à chaîne, balancier circulaire en acier, spiral plat en acier bleui, raquetterie ou rosette en argent, coq anglais décoré (oiseau, rinceau), piliers représentant le lion et la licorne des armoiries anglaises Signature gravée sur le cadran à 6 h.: GARON / LONDON Signature gravée sur la platine: Peter Garon / 201 / London Poinçon de titre de l'argent, signature poinçonnés dans le fond: (roue à 4 rayons, surmonté d'un 13 et encadré des Nos 1, 7, 9 et [?]) / I.R (surmonté d'une couronne) Poinçon de garantie poinçonné sur le pendant: G (dans un carré penché) Ville de Genève, Musées d'art et d'histoire, ancien fonds Inv. N 108 Dès le XVIIe siècle, des indications sonores (réveil, sonnerie et répétition, à quarts, à toc) sont intégrées pour faciliter la « lecture » de l’heure, la nuit notamment. Dès lors, des raffinements mécaniques permettent d’afficher le jour et le mois de l’année. L'affichage du quantième est souvent complété par des indications astronomiques, tels l’âge et les phases de la lune. Au XVIIIe siècle, apparaissent les indications du lever du soleil et de la lune, des heures du jour et de la nuit. Au siècle suivant, quantièmes annuel et perpétuel (tenant compte automatiquement des mois de 30 et 31 jours et de 28 ou 29 jours en février) sont maîtrisés, avec les fonctions de chronographe, permettant de mesure la durée d’un évènement, compliqué à son tour par une seconde foudroyante (ou diablotine faisant un tour par seconde) mesurant le 5e, 10e voire 100e de seconde.