Masque de momie, fragment

Empire romain (2e s.)
Couleurs
Œuvre non exposée actuellement

Description

Masque de momie, fragment
Titre
Masque funéraire de jeune garçon

Datation
Empire romain (2e s.)
Dimensions
haut.: 21 cm environ, sans la fixation moderne
larg.: 13.5 cm
prof.: 19 cm environ
poids: 1.38 kg
Matériaux
Stuc, moulé, peinture noire (chevelure, sourcils, contours des yeux), ocre rouge (chairs), blanche (arrière du masque), pâte de verre en incrustation (yeux). Forme : fragment comprenant le visage, le cou, le sommet du crâne et une petite partie de l'arrière du masque. Fixation métallique moderne sur la face interne
Mention obligatoire
MAH Musée d'art et d'histoire, Ville de Genève. Achat, 1927
Numéro d'inventaire
012483

Description
Les masques funéraires étaient posés sur la momie enveloppée afin de rendre un visage au défunt et de lui donner une nouvelle individualité en lui conférant une dimension divine, comme nous l’explique déjà une formule des Textes des sarcophages (vers 2000 avant J.-C.). S’ils apparaissent très anciennement, c’est à l’époque romaine que les masques connaissent un fort développement ainsi qu’une production abondante. Ils étaient alors fabriqués par estampage de stuc dans un moule, ce qui permit la réalisation de nombreuses séries aux traits semblables, qui étaient ensuite personnalisés grâce à des éléments rapportés tels que les yeux, la coiffure ou les bijoux. Ils étaient ensuite fixés sur un plastron qui recouvrait le haut du corps de la momie. Les yeux sont souvent très grands : ils sont les éléments essentiels du masque, auquel ils donnent un aspect vivant. Les coiffures variées sont riches en renseignements car elles sont représentatives de la mode d’une période et/ou d’un lieu. Les momies portaient presque toujours une « couronne de justification », soit dans la main droite posée sur la poitrine, soit sur la tête. Cette couronne, formée d’une guirlande de feuillages et de fleurs symbolisait la glorification du défunt. Le masque funéraire représente toujours le défunt rajeuni, il est un visage idéal qui cache la mort, protège le défunt et redonne vie dans l’au-delà grâce à son efficacité magique.

PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OEUVRE

ouvrir ces informations
Collection(s)
Egypte et Nubie
Période
Antiquité
Autres dates
Ancienne date d'attribution : Époque ptolémaïque

Bibliographie

Bibliographie

Chappaz Jean-Luc (dir.), Corps et esprits. Regards croisés sur la Méditerranée antique, [Exposition, Genève, 31 janvier - 27 avril 2014], Milan, 5 Continents, 2014, pp. 80-81, n° 20

Vasques Maria Severina, Crenças funerárias e identidade cultural no Egito romano. Máscaras de múmia II, São Paulo, 2005, cat. 107

Grimm Günter, Die römischen Mumienmasken aus Ägypten, Wiesbaden, 1974, 17, 40 (Anm. 163), 80 (Anm. 187), 182, Taf. 35, 1

Deonna Waldemar, "Acquisitions des collections en 1927. A. Collections archéologiques et historiques. Collection Fol, Salle des Armures, Collections lapidaires", Genava, t. 6, 1928, p. 7-11, p. 8

Expositions

Mon sosie a 2000 ans, Québec, Musée de la civilisation, 24.10.2018 - 12.05.2019
Cette œuvre figure dans ces galeries MAH
La dernière modification de cette page a été faite le 26 avril 2024 à 0h28 - Signaler une erreur