Museomix: «La prochaine fois, je participe!»

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Durant trois jours, les 7, 8 et 9 novembre, les salles Palatines du Musée d’art et d’histoire sont transformées en ruche: les museomixeurs et les équipes qui les accompagnent, leur fournissant matériel et informations, ont investi les espaces. Ils réfléchissent, conçoivent, fabriquent – tranquilles, la plupart du temps. Devant les portes que l’on ne peut franchir qu’avec un pass, les visiteurs du musée se regroupent, posent des questions. On peut voir?

Bien sûr! Avant l’installation des prototypes dans les salles dès 16 heures ce dimanche, des visites ont été proposées à tous les curieux de ce laboratoire grandeur nature

Samedi après-midi, quelque soixante personnes sont venues profiter de la présence des médiatrices, présentes pour leur faire découvrir la démarche Museomix et visiter les lieux.

Loyse, médiatrice au MAH, est enthousiaste: «J’ai été très étonnée par la diversité des visiteurs: des familles, des enseignants, des étudiants, des jeunes et des plus âgés, de simples curieux. La plupart d’entre eux est d’ailleurs venue exprès pour l’événement.» Mais ce qui l’a enchantée, c’est l’enrichissement réciproque qui est ressorti de ces moments: chacun partageait avec les autres ses impressions, ses idées, ses réflexions. Et le fait que, tous, ont donné l’impression d’avoir «mordu» à la démarche.

Visite à la Museomix

Le principe de la visite était de faire partager l’esprit de la manifestation. Les médiatrices ont donc proposé aux curieux de faire le même parcours que celui des museomixeurs et museomixeuses.

Départ donc dans les salles du musée et halte devant une œuvre. Par exemple, la grande statue en granit noir de Ramsès, dans les salles égyptiennes. Avec une question: «En fonction des quelques éléments que l’on peut vous donner sur cette œuvre, que peut-on imaginer pour que le visiteur l’aborde autrement que par le simple petit cartel scientifique qui l’accompagne?» Une dame propose de mettre une musique égyptienne en fond. Mais son mari s’empresse de la contredire. La discussion est lancée…

Découverte de l'espace d'entrée de la ruche Museomix. © MAH
Découverte de l’espace d’entrée de la ruche Museomix. © MAH

Puis, retour à l’entrée des espaces consacrés aux équipes Museomix. Sur les murs, en grand, les 6 thématiques de travail proposées aux participants sont affichées, comme «Expérience d’immersion au musée» ou «Comment faire vivre le musée dans la cité?». Là aussi, les visiteurs se mettent dans la peau d’un participant, réfléchissant à la thématique qui l’aurait intéressé.

«Avant même d’entrer dans les espaces proprement dit de Museomix, tous avaient compris la démarche», explique Aube, venue vivre l’expérience Museomix à Genève, elle qui s’est déjà investie à plusieurs reprises dans cette manifestation, en France.

Loyse enchaîne: «Beaucoup ont dit regretté de ne pas avoir participé. Même les plus âgés, pas du tout rebuté par toute la technologie les environnant. Ils ont compris que caméras, ordi, tablettes, imprimante, etc. ne sont pas une fin en soi. Ces outils permettent simplement d’aller plus vite. La technologie n’est pas une fin en soi. Elle est mise au service de la visite.»

Les questions des visiteurs et visiteuses ont montré la curiosité que suscite la place du musée dans la ville. Museomix sert également à lancer un tel débat!

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