Montre de poche, dite montre de tir, et sa chaîne

1914
Couleurs
Œuvre non exposée actuellement

Description

Montre de poche, dite montre de tir, et sa chaîne
Titre
Tir cantonal du centenaire 1814-1914, Genève

Auteur(s)
Datation
1914
Lieu de création
Le Locle
Dimensions
diam.: mouvement 5.2 cm
diam.: 5.4 cm
ép.: 1.48 cm
haut.: 7.58 cm
long.: chaîne 29.5 cm
Matériaux
Argent, niel; cadran émail blanc peint en noir; aiguilles or jaune, petite seconde en acier revenu prune
Échappement
ancre
Numéro d'inventaire
H 2009-0034

Description
Quelle fierté pour le tireur d’enlever un Prix, concrétisé sous la forme d’une couronne de lauriers, d'une coupe, d'une médaille ou d’une montre, gravées au libellé de la manifestation qui l’a vu couronner ! En 1914, les tireurs genevois se placent sous la bannière du centenaire d’un évènement qui précède l’entrée de Genève dans la Confédération. Le Tir du Centenaire est mémorable !Le «1er juin» est au même titre que l'«Escalade» une fête nationale genevoise : en 1914, le centenaire du débarquement des Suisses au Port Noir est célébré spécialement, car il s’agit de l’épisode qui prélude à l’entrée de Genève dans la Confédération helvétique. Les rassemblements populaires que l’évènement produit sous le chapeau des « fêtes de Juin » (fête en campagne, fête nautique, fête du tir, fête de la nuit...) prouvent l’attachement du canton aux valeurs nationales suisses. La fête commence en fait le 4 juillet … sous la pluie, tandis que s’ouvre au Musée Rath une exposition rétrospective, visitée par 6000 personnes jusqu’au début août. Le mercredi 8 juillet a lieu le «Tir cantonal» qui rassemble plus de 2000 tireurs, preuve de l’attrait du concours pour les membres des sociétés de tir chargées d’organiser les exercices de tir obligatoires hors du service. Les premiers tirs, dont la pratique est attestée en Suisse dès le Moyen-Age, sont associés à des fêtes et des concours : par-delà leur caractère ludique, ils visent à apprendre à se défendre– avec l’arc et l’arbalète, puis les armes à feu, l’arquebuse ou le mousquet. Entre le XVe et le XVIIe siècle, des concours de tir s’organisent entre différentes régions pour entretenir les bonnes relations de voisinage : ce sont les tirs francs. Au XIXe siècle, la pratique du tir s’affirme, au sein de sociétés éponymes. Des fêtes associatives, cantonales ou nationales, rassemblent les tireurs réunis par une passion commune. Parmi les fêtes fédérales, les Tirs exacerbent le sentiment patriotique : liés à la défense du pays ils évoquent le glorieux passé militaire de la Confédération. Après 1848, si son organisation reste privée, l’institution des tirs fédéraux est cautionnée par les autorités helvétiques lors d’une «journée officielle » où conseillers fédéraux et autres délégués de l’Assemblée nationale sont invités à discourir.

PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OEUVRE

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Collection(s)
Horlogerie
Inscriptions
signé, sur le cadran à 12h. : LE PHARE
devise, dans le décor niellé du fond : POST TENEBRAS LUX
Mouvement
Calibre : à ponts
Spiral : Breguet ; acier bleui
Balancier : bi-métallique
Habillage
Boîte/Cabinet : à sujet

Expositions

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