Montre de poche, dite chinoise

vers 1850
Couleurs
Œuvre non exposée actuellement

Description

Montre de poche, dite chinoise

Auteur(s)
Datation
vers 1850
Lieu de création
Fleurier
Dimensions
haut.: 7.9 cm
diam.: 5.55 cm
ép.: 1.85 cm
Matériaux
Argent poli
Échappement
à ancre (avec gemme sertie dans le contrepoids)
Numéro d'inventaire
N 0169/062

Description
Jean-Frédéric Bovet (Fleurier, mort en 1818) est père de 5 fils, tous horlogers : Frédéric Bovet (Fleurier, 1786 - 1850), Alphonse Bovet (Fleurier, 1788 - 1850), Gustave Bovet (Fleurier, 1790 - 1835), Edouard Bovet (Fleurier, 1797 - 1849), et Charles-Henri Bovet (Fleurier, 1802 - ?). Frédéric et Alphonse étaient actifs à Londres vers 1815, Edouard et Charles-Henri ont été jusqu'à Canton/Chine dans les années 1820, on retrouve Edouard actif à Besançon vers 1832. Alphonse et Edouard créèrent en 1822 une société de commerce de montres dites chinoises, qui dura jusqu'en 1864 : leurs productions sont signées "Bovet Fleurier", "Bovet London", "Tevob" ou signés en chinois.Exilé à Londres en 1815, Edouard Bovet, de Fleurier, est engagé par une maison londonienne comme horloger en Chine. Il crée, en 1822, sa propre maison d’horlogerie à Canton sous la raison sociale Bovet Compagnie en y associant trois de ses frères. Le quatrième rejoindra le négoce quelques années plus tard. Profitant des tensions politiques entre Chinois et Anglais, les Bovet réussissent à implanter un commerce horloger florissant entre le Val-de-Travers et la Chine. Les montres fabriquées à Fleurier et dans la région selon le système de la production « en parties brisées » sont expédiées par bateau à Canton ou Shanghai. La défaite des Chinois lors de la guerre les opposant aux Anglais et le traité de Nankin en 1843, ont pour conséquence l’ouverture de marchés auparavant fermés aux négociants étrangers. Alors que deux générations de Bovet, que l’on surnommera plus tard « Bovet-de-Chine », se succèdent, d’autres établisseurs fleurisans se rendent en Chine pour exploiter ces nouveaux débouchés commerciaux. Parmi eux les Juvet qui tiendront encore un comptoir à Shanghai jusque dans les années 1930. (Laurence Vaucher, Musée du Val de Travers)

PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OEUVRE

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Collection(s)
Horlogerie
Inscriptions
signé, peint en doré, sur le cadran à 12 h. : Bovet
signé, poinçonné dans le mouvement : Bovet (dans un ovale)
signé; indication sur le lieu d'exécution, gravé sur le pont de centre : BOVET - FLEURIER
poinçon de garantie ; signé; poinçon de titre ; numéroté, poinçonné dans le fond : ours, profil gauche (dans un haricot) / Bovet (en chinois, dans un cartouche) / ([Bo]vet (en chinois, dans un cartouche) /Bovet (en chinois, dans un vase à fleurs) / (Bo[vet] en chinois, dans un cartouche) / 0.875 (dans un rectangle) / 2140 / 0
poinçon, poinçonné sur le pourtour du mouvement à 2 h. : ours, profil gauche (dans un écusson)
Mouvement
Mouvement : mécanique, en laiton gravé, doré et acier
Spécificité(s) mouvement : arrêtage spécial
Calibre : à ponts, pour le marché oriental
Raquetterie : raquette, en acier poli
Balancier : bi-métallique, non coupé
Spiral : plat ; acier bleui
Coq : moderne
Contre-pivot : rubis et acier bleui
Force motrice : barillet suspendu
Affichage/Commentaires
Cadran : émail blanc
Indicateur(s) horaire(s) : poires, en acier bleui
Remontage : à clé, côté cuvette
Mise à l'heure : à clé, côté cuvette
Autre(s) commande(s) : poussoir ouverture à secret fond au pendant
Autre(s) commande(s) : poussoir ouverture à secret cuvette à 10h.
Habillage
Bélière : à oreilles
Cuvette : vitrée

Bibliographie

Bibliographie

Jaquet Eugène, Chapuis Alfred, Histoire et technique de la montre suisse de ses origines à nos jours, Bâle, Olten, Editions Urs Graf, 1945, ill. n/b pl. 96

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