Planche rectangulaire en chêne aux bords chanfreinés, renforcée sur une face de deux bandes d'acier noircies, enchâssées et clouées, disposées en croix (33,5/31,7 x 2,5/2,8 cm). La planche est perforée en biais dans la tranche, aux angles supérieurs, pour le passage d'une corde de suspension.Le madrier est une épaisse planche de bois (chêne, orme ou noyer) rectangulaire ou carré servant de support au pétard, dont il étend l’effet sur une plus grande surface. Généralement renforcé de bandes d'acier clouées en croix ou en sautoir et perforé dans la tranche aux angles supérieurs pour le passage d'une corde de suspension permettant de l'accrocher sur un tire-fonds ou un crochet planté dans l'obstacle à abattre (porte, barrière, palissade, ...), il est de grandeur proportionnelle à la puissance de l’engin explosif. En 1672, le traité d'artillerie de Moretti indique que la longueur et la largeur du madrier doivent être respectivement de trois et de deux fois la largeur de la bouche du pétard. Le Musée possède dix-sept madriers (inv. K 37 à K 51, K 63 et K 64), dont l'un (K 49) est monté avec le pétard inv. K 32.