Description
Armure de cuirassier
Armure de cuirassier (cavalerie lourde) composite, noircie.
Colletin à une lame en deux parties fermées par un rivet à œillet, avec boucles pour la fixation des épaulières. Plastron en cosse de pois à arête médiane longitudinale et bord inférieur replié avec deux pitons pour la fixation de chaque cuissard, et, au centre, de part et d'autre de l'arête médiane, deux autres pitons pour la fixation des lanières de la dossière. Dossière à arête médiane longitudinale en creux et bord inférieur replié, avec courroies d'attache rivées à la ceinture et aux épaules, ces dernières plus larges, semées de paires rivets à rondelle quadrilobée et renforcées par un plaquette métallique à œillet et crochet de fixation. Épaulières symétriques à dix lames et brassards à canon d'arrière-bras giratoire, cubitière à aileron et canon d'avant-bras en deux pièces montées sur charnières et fermées par une lanière en cuir rivée. Cuissards larges en deux parties permettant d'obtenir soit des tassettes longues à dix lames, soit des cuissards complets à dix-huit lames avec genouillère à aileron, munis chacun en haut de deux œillets et d'un crochet de fixation.
Le plastron et la dossière sont ornés d'un filet gravé soulignant le contour des aisselles et de l'encolure, où elle forme une pointe en accolade.
Le bord des pièces principales est travaillé en bourrelet torsadé, avec une bande rabaissée aux épaulières, aux brassards et sur l'aileron des cuissards.
Le bord des lames des épaulières et des cuissards est souligné par un étroit liseré blanc (c'est-à-dire laissé de la couleur de l'acier poli) et par un filet gravé.
Ceinture et courroies de fixation en cuir (restitutions modernes); rivets à calotte en laiton.
PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OEUVRE
Bibliographie
C'était en 1602, Genève et l'Escalade, n.s., L, Chêne-Bourg: Médecine & Hygiène, 2002, consulté à l'adresse URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=gen-001%3A2002%3A0#4, p. 181, n° 139