Conserver, restaurer, étudier et faire connaître les collections sont les missions premières d’un musée soucieux de transmettre un patrimoine vivant. Après les peintures flamandes et hollandaises (2002-2009) puis italiennes et espagnoles (2009-2015), le MAH, en collaboration avec l’Université de Genève, a entrepris depuis 2020 un programme de valorisation des peintures françaises du XIXème siècle (1800-1918). Ce projet comprend d’une part l’étude d’un corpus de 212 tableaux, concrétisée par la publication d’un catalogue, d’autre part une campagne de conservation-restauration. Trois cabinets présentent jusqu’au 26 mai les questions de recherche et les choix de conservation-restauration, alors qu’une sélection d’œuvres retrace ici l’histoire de cette collection. L’exposition débute avec un collectionneur néo-classique et deux collectionneurs voyageurs qui ont légué leur musée encyclopédique à la Ville ; ensuite le Musée Rath, inauguré en 1826 et enrichi de cinq peintures de Corot en 1875-1876 ; enfin le Musée d’art et d’histoire, ouvert en 1910 et qui intègre un bel ensemble de peintures impressionnistes et post-impressionnistes à travers des achats ponctuels et les dépôts des fondations Jean-Louis Prevost et Garengo entre 1980 et 1990. Au centre de la salle, elle aborde le métier de peintre et son évolution à travers quatre sections : atelier, couleurs et outillage, instruments techniques et optiques, matériel pour le plein-air.

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