Bijoux et parures pour briller de mille feux
Pour le soir et pour les fêtes du nouvel an, les pierres nobles de couleur, l’émeraude, le saphir ou la turquoise, font bon ménage avec le diamant et même avec la verroterie incolore ou non que sont les pierres du Rhin facettées, ancêtres du strass.
Autrefois, la mode romantique commandait des effets de contraste : la topaze, l’améthyste, le cristal jaune, l’aigue-marine et surtout le grenat, étaient très appréciés, à la fois pour leur beauté, leur couleur et leur prix abordable. Serties dans des ors polychromes et rehaussées parfois de diamants, les pierres prennent une valeur décorative attrayante: il est de bon ton que la pierre de couleur souligne la pâleur diaphane du teint de Madame. Au fil du temps, le coffret et les accessoires du costume féminin mettent en avant des matières diverses comme la nacre, l’ivoire, l’écaille, l’opaline, la porcelaine, l’argent et l’or… Perles naturelles et corail, ainsi que pierres précieuses, rehaussent à l’infini l’éclat des bijoux. La parure, faite de collier, bracelets, bagues, pendants d’oreilles, broche, boucle de ceinture, peigne et diadème, est très à la mode au début du XIXe siècle: les dames en possèdent plusieurs, car les bals sont nombreux et chaque robe est assortie à l’une de ces parures. Les bijoux mettent en valeur le sertissage des pierres et la ciselure des métaux précieux. La montre, de poche ou à porter en broche ou en bracelet, n’est pas moins brillante.
Enfin, si le luxe culmine avec les «toilettes très parées», réservées aux réceptions et surtout aux bals qui ont lieu en hiver, l’artiste contemporain introduit de nouveaux accessoires, tandis qu’il s’amuse à détourner les codes… Il confronte matières nobles et précieuses avec matières organiques ou animales et va jusqu’à provoquer la confusion entre «vrai» et «faux».