Essai pour un billet de 1000 francs
La combinaison de deux dénominations différentes (100 et 1000 francs) montre clairement qu’il s’agit d’un essai. Pour voir ce qu’allait donner l’impression lithographique pour l’émission de 1867, on a en effet simplement surimprimé un premier billet. Celui-ci avait été annulé à la fin de l’émission (1846), sans même avoir été mis en circulation puisqu’il y manque les signatures ; il devait donc être en parfait état. Sur cet exemplaire, on distingue que l’impression carmin vient par-dessus l’impression noire et les timbres humides alors que, pour la version finale, elle sera effectuée en premier. Le filigrane du papier, probablement jugé trop simple lors de la première émission, a également été modifié et enrichie de cadres.