Archives patrimoniales

Le MAH détient d’importants fonds archivistiques et documentaires relatifs à ses différents pans de collection et à leur histoire. Depuis 2020, il a entrepris la numérisation de ces ressources afin de les mettre à disposition du public. Plusieurs fonds d’archives sont en cours de traitement.

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PRINCIPAUX FONDS

Archives de la Galerie Moos

Max Moos (1880, Bade – 1976, Genève) est un marchand d’art et le fondateur de la Galerie Moos qui ouvre à Genève en 1910. Ses activités connaissent un essor durant la Première Guerre mondiale, grâce au retour à Genève d’artistes suisses fuyant Paris. Le Musée Rath étant mis à disposition de la Croix-Rouge, aucun tableau n’est plus accroché sur ses murs; les artistes doivent alors se tourner vers les galeries privées.

Son fils Georges (1912, Genève – 1984, Genève) ouvre sa propre galerie en 1941, la Galerie Georges Moos.

Le fonds conservé au MAH contient des documents témoignant de la gestion et des événements des deux galeries (inventaires, comptes, correspondance, catalogues, photographies, etc.), de même que des documents privés de la famille Moos. Il a été complété en 2008 par un don comprenant une partie de la correspondance de Max Moos à propos de Ferdinand Hodler.

Archives Lucienne Florentin

Journaliste et écrivaine, Lucienne Florentin (1872, Tulle – 1942, Genève) est la première femme critique d’art professionnelle en Suisse. Elle commence son activité en 1909 pour le journal La Suisse. En 1913, elle est engagée comme conseillère artistique par la Galerie Moos. Le fonds est composé d’articles publiés dans le journal La Suisse ainsi que d’une correspondance très fournie avec de nombreux artistes et personnalités de son époque, tels qu’Alice Bailly, Mariette Lydis ou encore Daniel Baud-Bovy.

Archives Émmanuel et Louis Cottier

Louis Cottier (1894, Carouge – 1966, Carouge), horloger (dit « cabinotier ») est le fils d’Émmanuel Cottier (1858, Crans-près-Céligny – 1930, Carouge), horloger et fabricant d’automates. Louis se forme à l’École d’Horlogerie de Genève. Il se met à son compte à Carouge en 1931, après la fermeture de l’entreprise qui l’employait. Il travaille seul, occupé à la restauration de pièces anciennes, au développement et à la construction de prototypes ainsi qu’à la modification de mouvements pour le compte de manufactures horlogères genevoises et suisses. Il possède plusieurs brevets, dont celui d’un mécanisme à heures universelles qui fait sa renommée. Collectionneur, conservateur et restaurateur d’horlogerie, il est également l’auteur de nombreux articles spécialisés.

Fonds et consultations

La description de l’ensemble des archives patrimoniales est disponible au Centre de documentation et de recherche. La consultation se fait sur rendez-vous. Selon les fonds, il peut exister des restrictions de consultation conformément aux dispositions légales.

RENSEIGNEMENTS ET CONSULTATION:

documentation.mah@ville-ge.ch