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Avers : Vierge Machairôtheisa en pied, de face, tenant des deux mains le médaillon du Christ devant la poitrine. De part et d’autre de l’effigie, les sigles, pour Μή(τη)ρ Θ(εο)ῦ,
et l’inscription en colonne : Ἡ Μαχαιρωθεῖσα, Mère de Dieu la poignardée
Revers : légende sur six lignes, précédée d’une croisette:
+ Θ(εοτό)κε βοήθει τῷ σῷ δούλῳ Πέτρῳ διακόνῳ καὶ χαρτοφύλακι
La Toute Pure, veuille protéger Pierre, diacre et chartophylax
.Pierre fut chartophylax peu avant 1094 et jusqu’en 1106.
Les deux sceaux laissés par ce signataire (cf. CdN 2004-0309), conservent la plus ancienne mention du vocable marial La poiganrdée. Celui-ci apparaît en sigillographie vers la fin du XIe siècle en écho à un
miracle rapporté quelque temps plus tôt par Antoine de Novgorod : un juif aurait frappé d’un couteau une icône de la Vierge à l’Enfant, accrochée dans l’église Sainte-Sophie; du sang aurait coulé du cou du Christ.