Pendentif et sa chaîne

entre 1900 et 1910
Œuvre non exposée actuellement

Description

Pendentif et sa chaîne

Auteur(s)
Datation
entre 1900 et 1910
Lieu de création
Paris
Dimensions
haut.: 8.25 cm pendentif, avec la boucle
long.: 56.1 cm chaîne, ouverte
long.: 36.5 cm pendentif et sa chaîne (chaîne d
larg.: 4.9 cm pendentif
ép.: 0.3 cm pendentif
Matériaux
Or ciselé, émaux pierrés et plique-à-jour
Numéro d'inventaire
BJ 0586

Description
Points de jonction entre le fond des bijoux Art Nouveau conservé au musée et le corpus d’émaillerie, les œuvres de René Jules Lalique (1860-1945) marquent le renouveau des arts du feu favorisé par le goût des années 1890-1900. Le pendentif figurant un groupe de pleureuses dans un décor de monnaies-du-pape, réalisé par Lalique à Paris entre 1900 et 1910 pour Mlle d’Ousdinoff est acquis en décembre 1922 auprès de cette dernière. « Après lecture et adoption du précédent procès-verbal, il est présenté à l’acquisition un bijou de Lalique, œuvre exécutée sur commande vers 1900 et présentant bien l’aspect Art Nouveau encore en faveur à cette époque. Néanmoins, ce bijou revêtu d’émaux translucides constituant un bon témoin du moment, la commission à l’unanimité moins une voix, préavise en faveur de cette acquisition. Le prix demandé est de fr. 350, prix inférieur à la valeur marchande de l’objet d’art. (…) » [Séance de la commission du Musée des arts décoratifs, Genève, 5 décembre 1922]. Au tournant du XXe siècle, si la fabrication en série a mis les bijoux à la portée de davantage de bourses et qu’elle les a accordés à tous les genres de toilette, ils sont devenus répétitifs. Les créateurs sont invités à innover et, de fait, le bijou et l’accessoire des années 1900 sont modelés sous les doigts de nouveaux artistes, qui tendent à récuser le caractère fonctionnel, par essence, des objets de parure. Les techniques de décoration débordent les domaines de la bijouterie-joaillerie, en empruntant aux savoir-faire des maîtres verriers et émailleurs. Les créateurs adoptent notamment la technique de l’émail « plique à jour », dont la tradition remonte à la Renaissance. Ils privilégient aussi les cabochons aux teintes claires et chatoyantes, tandis que le diamant s’aplatit sous les outils du lapidaire qui le taille en nombreuses facettes, les perles étant abondamment utilisées. Les animaux offrent les thèmes à la mode : abeilles, libellules, papillons, araignées, lézards et autres hirondelles…

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Collection(s)
Bijoux et parures
Période
XIXe siècle et période contemporaine
Inscriptions
signé, poinçonné en deux endroits, sur le pourtour du pendentif : LALIQUE

Bibliographie

Bibliographie

Fallet Estelle, Menz Cäsar, Baezner Anne, Parures au quotidien : Bijoux anciens et bibelots précieux du Musée de l'horlogerie et de l'émaillerie de Genève, [Exposition, Genève : Musée d'art et d'histoire, exposition du 24 mai 2007 au 13 janvier 2008], Genève, Musée d'art et d'histoire, 2007, ill. coul. p. 109

Purcell Katherine, French Jewellery of the Nineteenth Century, [Exposition, Londres, Wartski, du 13 au 23 juin 2001], Londres, Wartski, 2001, cat. 314, p. 72

Expositions

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