Description
Montre de poche
Né le 27 janvier 1851 à Genève, Henry Le Grand Roy (1851-1914) suit l’enseignement de Barthlélémy Menn pour le dessin, tandis qu’il est apprenti, puis ouvrier, dans l’atelier des émailleurs Dufaux à Genève. A Paris, il fréquente l’atelier du peintre sur émail Soyer. De 1893 à 1914, Le Grand Roy professe à l’Ecole des Arts industriels, dans la classe d’émaillerie. A. Blanchet (1882-), Charles Dunant (1872-1948) et Marthe Leclerc (1880-1973) figurent parmi ses élèves. Le Grand Roy a la réputation d’être l’un des derniers grands peintres sur émail de Genève. Il se spécialise dans l’étude de la figure humaine, dont témoignent de nombreux croquis et dessins préparatoires, qui disent le souci d’exactitude de l’artiste. Son application de l’émail ne se limite pas à la fabrication de petits tableaux, il l’utilise aussi pour le décor de coupes, de bijoux, de boîtiers de montres. Son autoportrait, intitulé « l’émailleur », est exécuté pour l’Exposition universelle de Paris en 1900.
Associé à Marc-Louis Dufaux (1833-1887) et Frank-Edouard Lossier (1852-1925) il réalise des œuvres qui font état de la maîtrise acquise par la génération des émailleurs genevois de la fin du XIXe siècle.
PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OEUVRE
Bibliographie
Fiette Alexandre, et al. (dir.), Décor, design et industrie. Les arts appliqués à Genève, catalogue d'exposition, Musée d'art et d'histoire de Genève, 15 octobre 2010-1 mai 2011, Paris, Genève: Somogy, Musée d'art et d'histoire, 2010, p. 253, coul. p. 253, no 4
ROD, Richard Hugues, STURM, Fabienne Xavière, WINTER-JENSEN, Anne, Montres genevoises du XIXe siècle, Genève, 1982., ill. 25