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Ces quatre gravures (E 2013-0712-002 à 5) témoignent du passage de représentations purement allégoriques à l’iconographie savante vers des images plus réalistes mettant en scène la vie de tous les jours pour illustrer le passage du temps. Les compositions de Goltzius incorporent encore quelques restes allégoriques mais à l’arrière-plan, dans le ciel, où apparaissent les dieux tutélaires des différents moments de la journée. Les textes rédigés par Schoneaus, recteur de l’école latine de Haarlem, insistent également sur les activités humaines : « La première partie de la journée de travail est pleine de soucis et le lever de Phoebus nous apporte des ennuis. », « Le jour est propice au travail et au labeur, à ce moment-là, tout le monde, partout, se met en quatre. », « L'étoile du soir chasse au loin toute la tristesse et tous les chagrins, les gens redeviennent gais et les soucis sont bannis. » et « La nuit, l'esprit est libéré des soucis et jouit d'un repos agréable ; tout se complaît dans un doux repos. ». Le graveur s’est trompé en numérotant les estampes donnant ainsi une suite illogique.