Dans son tableau La Nuit (E 88-0032-002) en 1889-1900, Ferdinand Hodler se représente deux fois entre sa première femme, Bertha Stucki, et son amante Augustine Dupin, éveillé par une créature drapée de noir, la mort, et endormi en haut à gauche. L’œuvre suscite le scandale lors de sa première présentation au Musée Rath de Genève en 1891 et assure le succès de son auteur. Le traitement du sujet, la représentation crue de corps nus, le grand format, la façon réaliste de représenter des idées abstraites choquent. Hodler cherche à rendre un « ensemble d’impressions de nuit » et fait écho au thème de l’amour et de la mort (Eros et Thanatos). Dix ans plus tard, il réalise Le Jour (1899-1900) pendant de La Nuit, où cinq femmes nues semblent accueillir le jour dans une sorte de danse rituelle. Il présente les deux toiles face à face à l’Exposition universelle de Paris en 1900 et obtient la médaille d’or. Les deux œuvres se trouvent aujourd’hui au Kunstmuseum de Berne.
Dans son tableau La Nuit (E 88-0032-002) en 1889-1900, Ferdinand Hodler se représente deux fois entre sa première femme, Bertha Stucki, et son amante Augustine Dupin, éveillé par une créature drapée de noir, la mort, et endormi en haut à gauche. L’œuvre suscite le scandale lors de sa première présentation au Musée Rath de Genève en 1891 et assure le succès de son auteur. Le traitement du sujet, la représentation crue de corps nus, le grand format, la façon réaliste de représenter des idées abstraites choquent. Hodler cherche à rendre un « ensemble d’impressions de nuit » et fait écho au thème de l’amour et de la mort (Eros et Thanatos). Dix ans plus tard, il réalise Le Jour (1899-1900) pendant de La Nuit, où cinq femmes nues semblent accueillir le jour dans une sorte de danse rituelle. Il présente les deux toiles face à face à l’Exposition universelle de Paris en 1900 et obtient la médaille d’or. Les deux œuvres se trouvent aujourd’hui au Kunstmuseum de Berne.