Gilbert Albert (1930-2019) fait alors partie des élèves bijoutiers-joailliers de l'Ecole des arts industriels qui réalisent cette couronne, sous les directives d'André-Charles Lambert. Gilbert Albert réalise le tour de perles du sommet." (...) au luxe des matières s'ajoute l'aboutissement parfait de la technique. Pourtant, la précision et la bienfacture ne sont pas uniquement les aptitudes indispensables aux artisans de la parure. Une autre qualité primordiale du bijoutier-joaillier est le goût. Il est nécessaire que l'apprenti, dès le début, développe en lui cette faculté. Elle est quelquefois innée, mais peut aussi s'acquérir par la volonté, se développer par le raisonnement et surtout, par une application persévérante. (...) Tout ce qui touche à la confection d'un bijou unique, d'une pièce montée en vue de pierres précieuses de formes et de grandeurs données, ne peut demander le secours de la machine et doit se faire entièrement à la main. C'est pour cette raison que ce même travail se doit d'être si bien fait, organisé et compris dans toutes ses parties, qu'on ne demandera jamais assez de qualités au bijoutier-joaillier. (...)" A.-C. Lambert, Cours de Technologie de la parure, Genève, 1947