Description
Collier, d'une demi parure
La production de bijoux de G. Glitsch signale particulièrement une préférence de l’artiste pour les bagues et les broches : mais le Musée de Genève conserve deux parures en argent, l’une dorée et ornée d’hématites, l’autre garnies de perles d’onyx mexicain et d’émail blanc.En 1910, les fonds du Musée des arts décoratifs et des Musées archéologique et académique sont réunis au sein du nouveau Musée d’art et d’histoire. La présentation au public de ces objets encourage les artisans et le développement des industries d’art, car elle façonne l’image de marque de la ville en se comparant aux productions européennes d’alors.
En 1929, la ligne des acquisitions est resserrée au profit des présentations temporaires: il s’agit «(…) d’augmenter, compléter les collections genevoises, seules intéressantes pour les visiteurs étrangers, et (de) n’acquérir des œuvres de l’étranger qu’à titre exceptionnel et lorsqu’une occasion avantageuse se présente.» [Séance de la commission du 29 août 1929]. Les bijoutiers Alexandre-Louis Ruchonnet et Armand Pochelon, Alfred Jacot Guillarmod ou encore Marie Bedot-Diodati sont alors membres de la commission, avec le graveur et dessinateur lausannois Eugène Grasset, figure de l’Art Nouveau. Ces personnages animent le milieu créatif genevois, avec les Louis Vallot, Charles Dunant, Jean Duvoisin, André Lambert devenu chef d’atelier de la maison Gallopin et Germaine Glitsch de Siebenthal, chez Baszanger.
PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OEUVRE
Bibliographie
Fiette Alexandre, et al. (dir.), Décor, design et industrie : les arts appliqués à Genève, catalogue d'exposition, Musée d'art et d'histoire de Genève, 15 octobre 2010-1 mai 2011, Paris, Genève: Somogy, Musée d'art et d'histoire, 2010, p. 212, coul. p. 212, no 8.1
RIKLIN-SCHELBERT, Antoinette, Schmuckzeichen Schweiz 20.Jahrhundert - 20th Century Swiss Art Jewelry, p. 32, Saint-Gall, 1999.,