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Avers : dans un cercle de grènetis, scène de la Résurrection. Le Christ en pied, de face, genoux fléchis, brandit en main gauche une croix patriarcale augmentée d’une traverse à la base. Il avance vers la droite, tirant à lui de la main droite Adam, de petite taille, barbu et agenouillé ; derrière lui, Ève, en pied, se tient en attitude de prière. Dans la partie inférieure droite du champ, deux effigies couronnées, également de petit module. Dans le registre supérieur, inscription en colonne, de part et d’autre du Sauveur : Ἡ Ἀνάστασις,
La Résurrection.
Revers : légende sur cinq lignes, surmontée d’une croisette, détruite ici, accostée d’étoiles à six rais. La dernière ligne est accostée de losanges de perles :
[+] Amalric[us] S(an)c(ta)e Resurrectionis eeclesiae patriarcha.
Amalric, patriarche de l’église de la Sainte RésurrectionAmaury de Nesle (Picardie), prieur à l’église du Saint-Sépulcre, succéda à Foucher d’Angoulême en 1157/1158, grâce au soutien de la reine Mélisende. Il fut témoin de la montée en puissance de Saladin qui s’empara de l’Égypte, mais renonça à sa mission de susciter, en réaction, une croisade. Il couronna Amaury roi de Jérusalem (1163-1174) et célébra son mariage avec Marie, petite-nièce de l’empereur Manuel Comnène. Il occupa le siège patriarcal jusqu’à sa mort, en 1180.