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Ces quatre récipients arlésiens en verre (inv. 18662, C 634, C 611, C 1045) font partie d'un corpus de vingt-neuf exemplaires que possède le Musée d'art et d'histoire. Si certains sont typiques du mobilier funéraire, en particulier les balsamaires et aryballes, qui contenaient des onguents, les autres (bols, flacons, bouteilles et gobelets) ont aussi pu être déposés dans des tombes, comme le suggère leur état de conservation exceptionnel. Deux de ces récipients proviendraient d'ailleurs, d'après le registre d'inventaire, de Trinquetaille, où se trouvait l'une des nécropoles d'Arles.
Le lieu de fabrication de ces objets est difficile à établir avec précision. La bouteille carrée a vraisemblablement été produite dans un atelier local, alors que plusieurs récipients, dont le gobelet à dépressions, pourraient provenir de l'ouest de l'Europe. D'autres pièces ont peut-être été importées d'Italie – tel le bol à côtes pincées – ou de l'est de la Méditerranée, comme le balsamaire.