L'éclat de cette « faïence » bleue est caractéristique des meilleures productions de la fin de la XVIIIe dynastie. De la composition hiéroglyphique ajourée qui ornait ce document, chaton de bague ou pendentif, on reconnaît encore les éléments formant le nom de couronnement du roi Amenhotep III, le père dAkhénaton : « Nebmaât[rê] (le seigneur de la justice est Rê) ». On appréciera le modelé délicat de chaque élément qui, outre les contours de chaque signe d'écriture, détaille leur spécificité. Ainsi, la corbeille (neb) présente-t-elle un décor en damier, montrant l'habileté des travaux de sparterie ; la déesse Maât, qui la surmonte, porte une coiffure aux mèches striées, ornée d'un ruban noué à l'arrière et tient sur ses genoux une plume attentivement travaillée.