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Constitué de fragments du corps humain, ce portfolio porte bien son titre, mais ces organes, exposent un nouveau type de physiologie qui tiendrait compte d’un rapport symbolique entre l’apparence et le rôle de chacun d’eux. Louise Bourgeois propose par exemple de tresser deux serpents faits de courbes capillaires. Ici, un double rangé de côtes n’est pas sans rappeler la structure d’une sorte de tour Eiffel. Ailleurs, une femme se transforme en drap suspendu à une corde à linge. L’artiste nous invite ainsi à imaginer différents niveaux de lecture et la simplicité presque enfantine des dessins produit un fort contraste avec la sophistication des propos. Dans ce portfolio, le rôle central que joue la féminité demeure néanmoins léger, à l’exemple de ce porte-jarretelles isolé sur fond de papier bleu et élevé au rang d’objet d’art à la fois précieux et inutile.