Quelques jours après les festivités et le réveil (parfois difficile) du jour de l’an, une tradition vient réduire à néant toute bonne résolution : la couronne des rois. Célébration familiale qui sacre roi ou reine celui ou celle qui trouve la fève au moment de déguster une délicieuse brioche, ou une galette fourrée de frangipane selon les goûts, l’Épiphanie puise ses racines dans l’Antiquité et ses fêtes païennes organisées autour du solstice d’hiver – la couronne dorée symbolisant le soleil et les jours qui commencent à rallonger.
Dans la religion chrétienne, l’Épiphanie est fêtée le 6 janvier depuis plusieurs siècles. Elle célèbre l’arrivée du Christ au monde, marquée par la visite des Rois mages venus trouver l’enfant Jésus né quelques jours plus tôt. Dans son évangile, Matthieu raconte que c’est en suivant une étoile que «trois mages venus d’Orient» parvinrent à trouver le divin enfant avec sa mère, à Bethléem, en Judée: «tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe.»
À l’image de la Vierge à l’enfant ou de l’Annonciation, l'Adoration des mages est un sujet incontournable de l’histoire de l’art religieux occidental. Parmi les nombreuses versions qu’abrite la collection du MAH, le volet du retable de Konrad Witz, ornant autrefois la cathédrale Saint-Pierre à Genève, se distingue par la richesse de son décor. Dans cette sélection, vous découvrirez les interprétations de cette scène en peinture, en gravure et même en relief sculpté de la main de maîtres tels Albrecht Dürer, Pierre Paul Rubens, ou encore Jacques Callot.
Ressources multimédia
Notre sélection: 30 œuvres dans cette galerie
En cours de chargement...