
Le 28 juillet 1741, il y a 280 ans, Antonio Vivaldi s’éteignait à Vienne. Ce compositeur et violoniste virtuose, qui se destinait à une carrière dans l’Église, doit aujourd’hui sa grande popularité à ses concertos des Quatre Saisons, dont les déclinaisons en motif d’ambiance pour ascenseur, supermarché ou standard téléphonique sont tristement innombrables. Mort dans l’indifférence au terme d’une carrière européenne pourtant très brillante, Vivaldi doit son retour en grâce à Johann Sebastian Bach (1685-1750) chez qui l'on retrouva, au XIXe siècle, des copies et transcriptions d’œuvres du maître italien.
L’œuvre de Vivaldi est indissociable de la République de Venise où il est né en 1678 et où il a débuté sa carrière en se partageant entre l’enseignement, la composition, la direction d’orchestre et un rôle d’impresario. Grâce à une belle sélection de gravures de la collection du MAH, on peut imaginer la Sérénissime dans laquelle Vivaldi évoluait à la fin de sa vie. Appelées vedute, ces vues pittoresques faisaient la joie des voyageurs du Grand Tour (les premiers touristes) en quête de souvenirs. Canaletto, talonné par Francesco Guardi, se taillait la part du lion de cette production locale, tant en peinture qu’en gravure, ces dernières étant plus accessibles financièrement et surtout plus faciles à glisser dans ses malles de voyage. Dans cette galerie, l'on retrouve également trois exemples de violons italiens du XVIIe et XVIIIe siècles similaires à ceux utilisés par Vivaldi pour faire résonner les notes de ses fameux concerti.
Notre sélection: 47 œuvres dans cette galerie
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