Le 2 novembre, lendemain de la Toussaint, marque la célébration par les catholiques du Jour des morts. Également appelée Commémoration des fidèles défunts, cette tradition remonte à 998, année où Odilon de Mercœur, abbé de Cluny (Saône-et-Loire), instaure une journée en faveur de nos chers disparus. Par la force de la prière des vivants, ces derniers obtiendraient la clémence divine et, dans le meilleur des cas, quitteraient le Purgatoire pour gagner le Paradis.
Dans les collections du MAH, l’on peut retrouver différents exemples de la manière dont les artistes envisagent la Mort: un ange, un être décharné, un squelette parfois vêtu d’un large manteau à capuche pour cacher sa silhouette famélique. On est saisi par la peur des uns au moment d’être fauché ; et touché par la douleur de ceux qui restent.
Pour accompagner le deuil, on trouve également des « bijoux du sentiment » dont on a aujourd’hui perdu la coutume : des portraits miniatures, qui cachent derrière leur cadre des mèches de cheveux en guise de souvenir. Encore plus surprenant, cette mode du « bijou en cheveux » qui faisait fureur au XIXe siècle et qui est ici attestée par de délicats bracelets constitués de tresses d’une solidité à toute épreuve.
Notre sélection: 38 œuvres dans cette galerie
En cours de chargement...