Dès la fin du XVIIIe siècle, trois modes liées à la présentation des œuvres se confrontent.
La première présente l’évolution de l’histoire de l’art par le biais d'un accrochage par école, par chronologie ou par artiste.
La deuxième s’empare de la notion de chef-d’œuvre et invite à la contemplation. La peinture isolée et décontextualisée se suffit alors à elle-même.
La troisième approche apparaît en 1826, avec l’inauguration du Musée Rath, ancêtre du Musée d’art et d’histoire. Il est le premier musée de Suisse à avoir été conçu pour exposer la peinture et la sculpture. L’accrochage y est dense ; les genres, les écoles et les époques se mélangent, révélant leurs spécificités. Des copies, telles que L’École d’Athènes d'après Raphaël, côtoient des œuvres authentiques. Elles permettent aux artistes de s’exercer d’après les maîtres anciens et d’étendre ainsi leur culture visuelle. Les petits portraits peints sur émail ou sur ivoire, indissociables de la production genevoise et présents au Rath dès 1846, sont présentés sous un format proche de l'accumulation de type privée.
Notre sélection: 16 œuvres dans cette galerie
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