Le 3 juin marque la Journée internationale de la bicyclette. Inventé au milieu du XIXe siècle, l’engin a beau s’être perfectionné, son concept n’a guère évolué: un cadre, un plateau et une chaîne, deux roues, deux pédales, une selle et un guidon. Et il fait toujours autant d’adeptes.

La pandémie mondiale a même fait exploser la demande pour la version électrique du vélo, capable à la fois d’éviter les embouteillages, d’arriver à bon port en une vitesse record et de se tenir éloigné des miasmes pullulant dans les transports en commun tout en gardant la forme.

Mais il faudra encore attendre avant que ces fiers destriers nouvelle génération ne rejoignent la collection historique du MAH. Celle-ci abrite leurs augustes ancêtres, appelés vélocipèdes et grands-bis, dont on peut admirer l’élégante silhouette tout en se demandant comment les enfourcher. Côté artistique, on découvre les nombreuses affiches publicitaires de la Belle Époque où l’on constate le contraste entre la représentation compétitive des cyclistes masculins et celle empreinte d’une liberté tant espérée chez les sportives féminines. Il y en a même une qui donne le sein à son bébé au grand dam de la maréchaussée!

Du 6 juin au 13 octobre 2024, l'exposition Vélo, équilibres en mouvements, coproduite avec le Muséum (MHN), invite le public à une exploration de la bicyclette sous ses aspects techniques, historiques, sociologiques et artistiques.