James Vibert

sculpteur, graveur
Description

James Vibert apprend la ferronnerie à l’École des arts industriels à Genève (1885-1887) puis à Lyon (Maison de forge Euler et chez Eugène Pagny). De retour à Genève fin 1889, il se lie avec Ferdinand Hodler, Auguste de Niederhäusern, Albert Trachsel, Félix Vallotton, Eugène Grasset et Carlos Schwabe. Avec son frère, le graveur François-Eugène Vibert, il s’installe à Paris dès 1892; l'un et l'autre sont proches du cercle des symbolistes de la revue "La Plume" (1889-1914). En 1894, détenteur de la bourse Lissignol à Genève, il effectue un stage chez Auguste Rodin qui travaille alors à son "Balzac". Il est membre fondateur avec son frère du "Salon d'Automne" à Paris en 1903.
Il est professeur à l’École des beaux-arts de Genève (1893-1935) et membre de la Commission fédérale des beaux-arts (1906-1908 et 1923-1926).
Il est notamment l'auteur de "L'effort humain" (première version, 1898; seconde version dans le jardin de l'ancien Bureau International à Genève, 1935), du groupe des "Trois Confédérés" au Palais fédéral à Berne (1910), du décor monumental du pont Butin à Genève (1918), du "Monument national du Valais" (1918), de "La Terre" (parc Barton à Genève, 1920) et du monument dédié aux Communes réunies à la place du Rondeau à Carouge (1924).
Il participe à des expositions à Paris (dès 1893, notamment au "Salon" de la Société nationale des beaux-arts et à celui de la Rose-Croix"). Il est membre de la Palette carougeoise et ses œuvres sont visibles aux expositions de ce groupe en 1957 et 1961 en tant que membre défunt.
Un buste créé en 1924 par l'un de ses élèves, le sculpteur Gérard Vuerchoz (1885-1967) est érigé en 1950 à la place d'Armes à Carouge (fondu en 1948; déplacé en 1963-1964 à la place de Sardaigne). La famille Vibert a donné son nom à une avenue de Carouge en 1959.

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