Vivait et travaillait à Paris, Rome et Bruxelles.
Jacques-Louis David suit à Paris une formation auprès du peintre Joseph-Marie Vien. En 1774 il obtient le Prix de Rome de l’Académie Royale de Paris et part travailler et étudier à Rome. Il est impressionné par l’Antiquité ; les excavations de l’Herculaneum et de Pompéi inspirent le peintre aux thèmes classiques. Les écrits de l’archéologue et historien de l’art allemand J.J. Winckelmann à propos « du beau idéal » de l’art antique l’influencent. David devient le représentant par excellence du courant néoclassique et de la peinture d’histoire en France à la fin du 18e et au début du 19e siècle.
Parmi ses tableaux les plus connus il faut mentionner « Le serment des Horaces » (1785) et « La mort de Marat » (1793). Le peintre, en faveur de la Révolution française, met son travail artistique au service des idées républicaines. Le « Portrait de Madame Récamier » (1800) est une interprétation éloquente d’un sujet à la fois intimiste et public. Au moment de la prise de pouvoir de Napoléon Bonaparte, David exécute de nombreux tableaux dans lesquels il développe une iconographie impériale. Sous la Restauration, David s’exile en 1815 à Bruxelles où il peint encore des portraits.